Voici maintenant plusieurs mois que le bac à souches est démarré. Après avoir laissé, l'eau se décanter, les feuilles mortes libérer les premiers habitants et, les bestioles introduites s'installer, j'ai laissé tout ça peinard pendant plusieurs semaines, le temps que les habitants se mettent au boulot, c'est qu'ils ne sont pas logés gratis.

Depuis, les aselles se sont reproduite vitesse grand V, ce sont des obsédées, c'est "open sex" à toute heure. Mais bon, on ne va pas leur reprocher, je les ai introduite dans ce but. Les vers en ont fait tout autant, ils ont pris exemple sur les aselles. Soit dit en passant, il parait qu'il y a une sorte de symbiose entre aselles et vers aquatiques blackworms. Si si, c'est Mattier (pour ceux qui connaissent) qui l'a dit. En ce qui concerne les ostracodes, pareil, ça pullulent! Tout comme les daphnies, qui filtrent à tout va. Je n'ai jamais vu une eau si claire, ou cristalline si vous préférez, avec tout ce monde qui y vit et qui la brasse à longueur de journée.

Tout ça pour vous dire, que depuis son démarrage, c'est la première fois que je teste l'eau de ce bac. Eh bien.. Rien!! Pas la moindre trace de nitrite, pas le moindre petit nitrate, pas l'ombre d'un phosphate, rien je vous dis. La misère, la catastrophe pour mes boites de tests chimiques, qui traînent honteusement dans mon tiroir depuis longtemps (non périmées bien-sûr). Terminé pour elles, elles qui vont finir dans le bac destiné au retraitement de produits chimiques, la fin d'un cycle mercantile. C'est malheureux, elles qui se rappellent le bon vieux temps, où elles trônaient sur le rayon des animaleries, attendant patiemment que l'aquariophile naïf vienne l'acheter sur les conseils du vendeur.

Après ce moment de nostalgie, voici à quoi ressemble le bac à souches aujourd'hui. On peut voir des bestioles sur les vitres à l’œil nu, dans le sable c'est plus difficile, faut s'approcher, ou faire un zoom.

nano06012020.jpg, avr. 2020

A suivre ..